Le climat peut être défini comme étant les conditions moyennes qu’il fait dans un endroit donné (température, précipitations, etc.) calculées d’après les observations d’au moins 30 ans (défini par l’Organisation Météorologique Mondiale). Il est donc caractérisé par des valeurs moyennes, mais également par des variations et des extrêmes. A l’échelle de la planète, le climat représente une machine complexe qui est le produit, dans l’espace et dans le temps, de toute une série d’interactions entre les éléments qui composent les différents compartiments :
Eu égard à tout cela, L’Algérie est un pays de la zone subtropicale du Nord-Africain. Son climat est très différent entre les régions (Nord-Sud, Est-Ouest). Il est de type méditerranéen sur toute la frange nord qui englobe le littoral et l’Atlas Tellien (étés chauds et secs, hivers humides et frais), semi-aride sur les hauts plateaux au centre du pays, et désertique dès que l’on franchit la chaine de l’Atlas Saharien. En Algérie les précipitations sont caractérisées par une variabilité spatio-temporelle très marquante. La tranche de pluie annuelle décroit à mesure que l’on avance vers le sud et tombe à moins de 100 mm au sud de l’Atlas Saharien, cette valeur étant habituellement considérée comme marquant le début du désert. A la décroissance des pluies du Nord au Sud se superpose une décroissance de l’Est à l’Ouest.
Les bordures Nord, Centre et Est reçoivent en moyenne des quantités annuelles de précipitations variant entre 600 et 1150 mm. Elles sont de ce fait plus arrosées que le reste du pays. Les bordures Nord-Ouest par exemple enregistrent des totaux annuels moyens de l’ordre de 250 à 500 mm (voir carte pluviométrique annuelle de l’Algérie du Nord (M. Mahmoud, ONM 2012).
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